vendredi 28 août 2015

Jalousie quand tu nous tiens !

Aujourd'hui j'ai plus ou moins acquis la certitude qu'une de mes collègues était enceinte.
...
Et même si je m'y attendais un peu vu sa situation (bientôt 28 ans/en couple depuis 8 ans/mariée depuis 1 an), ça m'a fait mal. J'avais les boules comme on dit.
Non pas que si elle se trouve bien et bien enceinte, je ne sois pas contente pour elle. Tant mieux j'ai envie de dire.
Mais je le prends très mal au fond de moi. Je suis très JALOUSE !

Quand j'ai débuté cet emploi, il y a presque un an maintenant, l'une de mes collègues était enceinte de 4 mois de son deuxième enfant et une autre de 3 mois également de son deuxième. Mais je venais d'arriver, j'étais surtout concentrée sur ce nouveau travail et j'ai suivi ces grossesses de loin. Elles sont parties en congé maternité et depuis 5 mois pas de gros ventre à l'horizon.
Pour moi qui pense déjà à ça presque quinze fois par jour (oui je suis dingue), ne pas en avoir une sous le nez me permettait d'éviter d'y penser une fois de trop de plus.

Là, disons que cette collègue est celle qui est la plus proche de moi en âge et dont le couple ressemble le plus au mien (parmi toutes mes collègues) alors comment ne pas faire un transfert. Pourquoi elle et pas moi.
Pourquoi dois-je, moi, encore attendre.. ?
Et puis surtout ce qui m'ennuie profondément c'est que je vais la voir tous les jours avec son ventre s'arrondissant et parlant à qui lui posera toutes les questions habituelles : la chambre sera comme ci, avec des couleurs comme ça, pour le prénom on hésite encore.. on est pas d'accord, on a déjà acheté un pyjama et 3 bodys c'est un peu tôt mais on a trop craqué... Enfin tous les sujets dont tu adores parler quand tu le vis mais que de l'extérieur, quand tu n'as qu'une envie c'est justement que ce soit ton tour, et bien c'est juste insupportable et déprimant.

Le n'homme, lui, ne comprend absolument pas pourquoi ça me met dans un tel état. Je devrais plutôt me réjouir pour elle qu'il me dit. Il a pas tort, c'est vrai.

Enfin je ne suis pas au bout de mes peines parce qu'avec un service de 20 nanas dont les trois quart sont en âge d'enfanter, les grossesses ce n'est pas ce qu'il manque et je ne serais surement pas la prochaine !

Et sinon j'écoute ça ce soir et ça me remonte le moral !